Seconde tranche, calme apparent...

Après avoir été débroussaillée à coup d’engins de terrassement à chenilles, la seconde tranche de la zac des coteaux semble avoir retrouvé son calme, un calme temporaire imposé par la protection des espèces jusqu’en septembre. Une période à mettre à profit pour demander plus fortement l’arrêt de ce saccage.
Comme pour la première tranche les habitats du sol, les buissons, les ronciers et les arbrisseaux qui peuplaient le coteau abritant une faune diverse ont, dans la récente période, été détruits sur la seconde par Epamarne comme en attestent nos photos.
Voici arrivé le mois de mars, début de la période de nidification essentielle au bon accomplissement du cycle biologique des oiseaux qui met un terme provisoire au saccage...
La dérogation à la protection des espèces signée par le Préfet juin 2018 pour permettre la construction de la Zac stipule que « le calendrier des travaux de la Zac doit respecter les périodes sensibles (15 mars et 31 juillet) pour les espèces objets de la dérogation ». Il précise que ces travaux « débuteront impérativement entre les mois de septembre et février et continueront sans interruption jusqu’à l’automne de manière à éviter l’installation des espèces sur l’emprise du chantier ».
Aucun travaux n’ayant commencé à cette période, la faune dispose donc d’un délai de tranquillité jusque début septembre et nous d’autant de temps pour exiger plus fortement l’arrêt de ce saccage.
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Aucun travaux n’ayant commencé à cette période, la faune dispose donc d’un délai de tranquillité jusque début septembre et nous d’autant de temps pour exiger plus fortement l’arrêt de ce saccage.
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Démarrage de la pétition
Une nouvelle source découverte sur le coteau à mi-chemin des premières constructions de la Zac et celle apparue Chemin de la Messe ravive les inquiétudes exprimées par les riverains, quel sera l’impact des fondations des logements prévus dans la seconde tranche de la Zac ? Ils demandent la suspension du processus de construction de tout nouveau bâtiment et la réalisation d’une étude d’impact hydrologique cumulée des deux tranches afin que des travaux conséquents de protection de leurs propriétés puissent être envisagés.