Coteau, Epamarne s’intéresse enfin à l’eau du sous-sol

Après la construction partielle de la première tranche, Epamarne s’intéresse enfin à l’écoulement de l’eau dans le sous-sol de la Zac des coteaux et... prouve que nous avions raison.

C’est sur le terrain de la première tranche de la Zac, là où aurait du être construit le programme Le Perchoir ainsi que sur l’éventuelle seconde tranche, que l’aménageur a très récemment installé près d’une trentaine de piézomètres (dont onze sur la première tranche), sortes de tubes qui permettent depuis la surface d’accéder à l’eau d’une nappe souterraine afin d’en connaître les fluctuations.
En règle générale les piézomètres sont mis en œuvre lors d’études préalables à la réalisation d’un ouvrage.
Ce ne fût pas le cas avec la Zac des coteaux pour laquelle l’aménageur Epamarne, s’il a tenu compte du ruissellement des eaux de pluie, ne s’est pas préoccupé de leur interaction avec l’eau souterraine en provenance des hauteurs de Torcy, ni de l’impact des nouvelles constructions.
Les renseignements fournis par ces piézomètres résoudront-ils les problèmes rencontrés sur la première tranche ? En tout état de cause, ils amélioreront la connaissance de la circulation des eaux souterraines de l’ensemble du coteau.
Cette démarche de l’aménageur accrédite la demande des riverains du chemin de la Messe et donne raison au Comité de sauvegarde du coteau qui en février 2022, réclamait une étude hydrogéologique (1).
Espérons que cette étude aidera Epamarne à y voir plus clair et l’amènera à prendre LA bonne décision face à une réalité que bien des torcéens qui on vu croître le Val Maubuée connaissent... il y a de l’eau sous le coteau avec laquelle il faut compter.

(1) L’hydrogéologie de « hydro » (eau) et de « géologie » (étude de la terre), s’occupe de la distribution et de la circulation de l’eau souterraine dans le sol et les roches, en tenant compte de leurs interactions avec les conditions géologiques et l’eau de surface.